mardi 12 mars 2013

Conférence sur la Psychothérapie Relationnelle


Cette conférence se déroulera Salle Paringault, 19 rue Kennedy, à St-Quentin (02).

Cliquez sur l'image pour l'agrandir.

jeudi 10 mars 2011

Groupe de parole, ouvert, pour les parents, le vendredi 8 avril 2011, de 14h à 16h

Comme annoncé précédemment, je propose aux parents qui désirent échanger et réfléchir ensemble sur le développement de leur enfant et sur l'éducation, un temps de rencontre et d'échanges le vendredi 8 avril 2011 en région Picardie, à Saint-Quentin dans l'Aisne (02100).

Pourquoi un groupe de parole pour les parents ?
Parce que, quand on est parent, de nombreuses questions peuvent se poser par rapport au développement de son enfant (difficultés autour du sommeil, de l'alimentation, de l'acquisition de la propreté, etc.), par rapport à l'éducation (savoir mettre des limites, savoir dire non, apprendre les règles de la vie sociales, etc.) ou au sujet de la relation parent-enfant, notamment quand l'enfant grandit et plus particulièrement quand il est pré-adolescent ou adolescent.

Pourquoi un groupe "ouvert" ?
Parce qu'il n'y a pas d'engagement dans la durée. On peut participer à un temps d'échanges de manière ponctuelle comme on peut prendre part à plusieurs séances à la suite...et de nouvelles personnes peuvent rejoindre le groupe ou venir y participer ponctuellement. Le groupe pourra être composé de 3 à 10 personnes, un nombre de participant(e)s qui reste volontairement limité pour permettre que chaque parent présent (père ou mère) puisse s'exprimer aisément et être écouté dans son questionnement et sa réflexion au sujet de son rôle parental.

Le mode de fonctionnement du groupe de parole :

- Les échanges partent des situations et des questions apportées par les parents présents, selon leurs préoccupations du moment.

- L'intervenant qui anime le groupe, favorise et régule les échanges entre parents. Il soutient leur expression et apporte des éclairages théoriques si besoin.
Il veille au respect des règles de fonctionnement du groupe : écoute, respect mutuel, confidentialité.
En ce qui concerne ce dernier point, un des éléments favorisant la confidentialité est de se présenter au sein du groupe avec simplement son prénom ou le prénom de ses enfants et d'exprimer ses difficultés ou ses questionnements avec la mesure ou la retenue souhaitée par soi-même, l'intervenant - tenu au secret professionnel - restant disponible pour un échange plus personnalisé si tel parent le souhaite.

- La séance se déroulera de 14h à 16h.
La participation financière demandée est de 20€ pour la séance de 2h. Cette somme sera à règler par chèque à l'ordre de l'Eurl Seforhus.
L'adresse vous sera indiquée au moment de l'inscription.

Pour vous inscrire ou pour avoir de plus amples renseignements, vous pouvez prendre contact par mel à l'adresse seforhus@wanadoo.fr
ou par téléphone au 03 23 64 80 31 (souvent en messagerie du fait que je n'ai pas de secrétariat).
Je vous recontacterai au plus vite après la réception de votre message.

Je reste à votre disposition, en souhaitant pouvoir vous apporter aide et soutien dans votre pratique de la fonction parentale.

Si vous souhaitez plus d'informations sur les différents axes de mon activité professionnelle, vous pouvez vous rendre sur mon site internet www.seforhus.com

Bien cordialement.

Pierre LEROY,
Psychopraticien relationnel.

vendredi 4 mars 2011

Etre parent, accompagner les enfants dans leur développement.

Ce n'est pas toujours facile d'être parent !
Certaines fois, c'est difficile de se faire obéir, difficile de savoir dire non.
Qu'est-ce qu'il se joue donc, là, dans cette relation entre enfant(s) et parent(s)?

L'enfant cherche à obtenir satisfaction.
Il cherche, sur la pente naturelle de la nature humaine, à réaliser ses désirs les plus immédiats, toujours grandissants, en rapport avec son environnement (publicité, nouvelles technologies, nouveaux produits,...), comme s'il ne devait pas y avoir de limites à la réalisation de ses demandes.

Et cependant, dans la vie familiale au quotidien, il faut bien arriver dans de nombreuses situations à savoir dire non, que ce soit pour des raisons financières ou pour des raisons éducatives. Il est utile également, pour le bien de tous, de pouvoir fonctionner sur des règles communes (horaires des repas par exemple ou le silence la nuit quand les autres dorment) dans un respect mutuel entre les uns et les autres.

Pour la vie en société aussi, il est nécessaire que l'enfant apprenne les règles de la vie sociale pour que les choses se passent bien à l'école et dans tout autre lieu collectif, que ce soit à l'âge de la petite enfance ou à l'adolescence

Et pourtant, en tant que parent, on peut se trouver débordé par les querelles entre enfants, par les comportements turbulents à la maison ou à l'extérieur, par les questions liées à l'école ou simplement pour savoir se faire écouter et respecter.

Tout(e) seul(e), parent isolé en famille monoparentale, on se trouve encore plus facilement dépassé(e), voire énervé(e). Et l'énervement rend plus difficile encore, parfois, de se faire entendre et en tout cas, c'est fatiguant et même épuisant.

En parler avec d'autres peut aider à prendre du recul par rapport à ces moments difficiles du quotidien; ça permet de réfléchir ensemble à d'autres manières de s'y prendre; et ça montre aussi qu'on n'est pas seul(e) à rencontrer ces difficultés en tant que parent.

Pour donner l'occasion de tels échanges, je proposerai dans les prochains jours une date pour un temps de rencontre et d'échange - ce que l'on appelle couramment un groupe de parole - et je préciserai le mode de fonctionnement de ce groupe parents / professionnel que je propose à Saint-Quentin, dans l'aisne (02100).

D'ores et déjà vous pouvez m'indiquer votre intérêt en me contactant par mel à seforhus@wanadoo.fr ou par tél. au 03 23 64 80 31.
Vous pouvez aussi vous informer davantage en visitant mon site internet www.seforhus.com

Bien cordialement à vous.

Pierre LEROY,
Psychopraticien relationnel
et Formateur-Consultant.
Eurl Seforhus.

jeudi 6 janvier 2011

ex-Psychothérapeute, nouvellement PSYCHOPRATICIEN RELATIONNEL

Pour ma part, cette année nouvelle démarre par un changement d'appellation en ce qui concerne mon activité de psychothérapie relationnelle.

En effet,le titre "Psychothérapeute" est aujourd'hui réglementé. Pourront porter ce titre les psychiatres, psychologues, psychanalystes membres d'une association de psychanalyse, qui seront inscrits sur une liste départementale tenue par le Préfet, la formation universitaire étant de rigueur ou quasiment.

Les ex-psychothérapeutes qui, comme moi, ont été formés par des organismes privés, au travers d'une approche théorique et pratique, à un accompagnement relationnel approfondi et qui ont une ancienneté de plus de 5 ans, peuvent néanmoins constituer un dossier qui serait étudié par une commission régionale composée de psychiatres, psychologues et psychanalystes, de manière à pouvoir accéder au titre de psychothérapeute.

Mais les débats occasionnés par cette évolution de la loi ont finalement mis en évidence notre différence.
Nous avons en effet une formation spécifique qui comprend nécessairement un travail approfondi sur soi-même. Ce parcours personnel ouvrant sur la connaissance de soi et sur la compréhension vécue des processus psychologiques présents dans le développement de la personne, constitue une base tout à fait essentielle pour l'accompagnement d'autres personnes.

Aussi, les organismes professionnels des ex-psychothérapeutes relationnels ont-ils opté pour le choix d'une différenciation positive.
Prenant acte de ce qui a été décidé par la loi, ils ne peuvent plus se nommer "Psychothérapeutes"; ils ont donc choisi une nouvelle appellation correspondant à leur pratique spécifique : Psychopraticien relationnel.

Vous pouvez trouver le détail des textes de loi ainsi que des réflexions des organismes professionnels sur le site du Syndicat National des Praticiens en Psychothérapie : snppsy.org

C'est donc aujourd'hui en ce début d'année une sorte d'inauguration d'une nouvelle profession par le nom "Psychopraticien relationnel", mais dans une continuité de la pratique en référence notamment à la psychologie humaniste et aux approches multiréférentielles qui prennent en compte tout autant l'analyse du discours, le vécu émotionnel et l'approche psycho-corporelle.

Dans les pages jaunes, vous trouverez, à partir de fin avril, les Psychopraticiens relationnels dans la rubrique "PSYCHOTHERAPIE (pratiques hors d'un cadre réglementé)".

J'adhère donc à ce nouveau titre professionnel qui correspond bien à ma pratique, dans la continuité de ma référence à la psychologie humaniste et à l'approche multiréférentielle.

Pierre LEROY,
Psychopraticien relationnel
et Formateur-Consultant.

www.seforhus.com

Eurl Seforhus,
à Saint-Quentin, dans l'Aisne,
en région Picardie.

mardi 23 février 2010

Un débat autour du livre "Le conflit. La femme et la mère" d'Elisabeth Badinter, aux éditions Flammarion

Un livre récent engendre un débat qui touche fortement à la question de la parentalité. Le livre d'Elisabeth BADINTER, cité en titre, met d'une certaine manière en opposition la liberté acquise par les femmes depuis 30 ans et la fonction maternelle quand elle est considérée dans une approche naturaliste qui pourrait se résumer ainsi : La nature porte la femme à être mère et à s'occuper de ses petits, notamment en les allaitant et en se rendant disponible pour eux.
Ajoutant à cela une critique des exigences écologiques qui conduiraient à un retour en arrière (dans le débat revient souvent la question des couches lavables), elle considère que par ses injonctions la société tend à réduire la femme au rôle de mère, au détriment de sa réalisation en tant que femme.

Le mérite de ce livre est d'aider à réfléchir, d'ouvrir le débat.

Bien sûr, la société n'oblige en rien les mères à fonctionner comme ceci ou comme cela. Certes, il y a en maternité incitation, encouragement à l'allaitement pour les bénéfices que cela peut apporter pour l'enfant et pour la relation parent-enfant. Pour autant, les mères sont libres d'allaiter ou non et - si elles ont commencé à allaiter en maternité - de poursuivre ou non une fois rentrées chez elles.

Pour la suite, les circonstances de vie auront également une place importante quant aux modalités mises en oeuvre dans la pratique de la fonction parentale. Certains parents feront le choix du congé parental, d'autres reprendront le travail assez vite par besoin d'ouverture sur des relations extérieures ou pour des raisons économiques (la maison à payer par exemple).

Le tout est de trouver un rythme qui permette d'être bien avec soi-même et d'être bien avec son enfant.

Toutefois, la situation se présente différemment selon que la maman est seule ou que les parents vivent ensemble. Dans ce dernier cas, la place du père mérite aussi d'être réfléchie. S'il y a des "nouveaux pères", Elisabeth BADINTER indique que du point de vue statistique le partage des tâches ménagères n'a pas évolué depuis 20 ans. Partage des tâches ménagères, meilleure répartition des rôle parentaux, implication croissante des pères sont des évolutions, ou en tout cas des orientations, qui peuvent tout à la fois contribuer à la "libération" de la femme et à un bon accompagnement de l'enfant dans son développement.

Ainsi les termes du débat interpellent et permettent la réflexion sur différents thèmes liés à la vie au quotidien pour chaque parent : fonction maternelle et réalisation de soi en tant que femme; place occupée en tant que père et implication dans les tâches quotidiennes de la vie familiale, fonction paternelle et implication dans l'éducation des enfants.

Bien sûr, les données de la réflexion se présentent de manière différente selon les modèles familiaux. Cependant, quand la famille est monoparentale ou quand il y a recomposition familiale, et plus encore quand il y a résidence alternée, la question se pose de la coparentalité.

Dans ce débat autour du livre "Le conflit. La femme et la mère", j'ai lu (ou entendu) plusieurs fois ce rappel : "Nous sommes des mammifères (naturalisme), mais des mammifères qui pensent et qui parlent". Nous pouvons donc, si nous nous en donnons les moyens, prendre du recul par rapport à nos sensations, à nos émotions, à nos désirs et nous pouvons prendre des décisions en pesant le pour et le contre et en parlant avec d'autres (entre parents, ou avec d'autres parents) pour se situer au mieux, pour soi-même et pour l'enfant, dans nos choix de la vie quotidienne, en terme de présence, de disponibilité, d'ouverture et d'éducation.

mardi 5 janvier 2010